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Par
Mylène
le
18/4/2024

Le dioxyde de carbone (CO2) est un gaz à effet de serre, participant au réchauffement climatique. L’Union européenne mise sur la montée en puissance des véhicules électriques, pour diminuer le niveau de pollution atmosphérique. Se pose alors la question : les voitures électriques, font-elles baisser les émissions de CO2 ?

La baisse confirmée des émissions de CO2 grâce aux voitures électriques

Selon une étude de l’université californienne de Berkeley, l’électrification du parc automobile permet de diminuer le niveau de CO2 dans l’atmosphère. En effet, des chercheurs, avec à leur tête Ronald Cohen, ont installé dans la baie de San Francisco en 2012, des capteurs mesurant la pollution de l’air et en particulier, la teneur en dioxyde de carbone. Depuis 2018, ces chercheurs ont constaté une diminution constante des émissions de polluant. Or, l’année 2018 marque le début de l’achat massif de véhicules électriques dans ce secteur de la Californie.

L’impact positif des véhicules électriques sur les émissions polluantes : un constat à nuancer

Les résultats de l’étude menée par l’université de Californie sont encourageants, mais sont à nuancer, car la zone d’étude et la baisse des émissions sont limitées. De plus, l’étude ne tient pas compte de la pollution liée à la construction d’une voiture électrique.

Une étude sur une zone géographique limitée

Les capteurs sont installés dans une zone géographique limitée, la baie de San Francisco. Afin de valider ses résultats, Ronald Cohen envisage d’en placer d’autres à Los Angeles et en Écosse. À terme, il espère pouvoir utiliser les satellites pour surveiller le niveau des émissions de CO2 des véhicules.

Une diminution modeste des émissions de CO2

Le niveau de diminution constaté par les chercheurs californiens reste modeste, de l’ordre de 1,8% par an. Mais, il faut noter que les véhicules thermiques restent encore largement majoritaires dans l’Ouest américain. Il va donc falloir augmenter fortement l’électrification du parc automobile pour obtenir une baisse significative et atteindre ainsi les objectifs fixés par l’État californien, soit des émissions nulles à l’horizon 2045.

L’Union européenne, quant à elle, adopte une politique drastique, puisqu’elle va interdire les véhicules thermiques d’ici 2035.

L’absence de prise en compte de la pollution liée à la construction des véhicules

L’étude de l’université de Berkeley ne tient pas compte de la pollution liée à la fabrication du véhicule. Aussi, avant d’avoir roulé, une voiture électrique a une« dette » carbone de 5 à 15 tonnes équivalent CO2 , ce qui est 2 à 3 fois plus qu’une voiture thermique. Mais, cet écart est compensé à l’usage.
Ainsi, le point de bascule pour une berline compacte se situe aux environs de 70.000 km. C’est d’autant plus vrai, si elle possède une batterie d’une taille raisonnable, soit 60 kWh selon l ’ADEME. Par ailleurs, des progrès sont faits afin de limiter l’impact sur l’environnement du véhicule électrique, comme le recyclage des batteries.

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