Voir le fil d'ariane
Par
Mylène
le
13/12/2024

Dans le cadre de la transition écologique, la vente de voiture thermique neuve sera interdite à compter de 2035, dans l’ensemble de l’Union européenne. Qu’en pensent les candidats aux élections européennes de juin 2024 ?

Position des candidats aux élections européennes : l'interdiction des moteurs thermiques

Le parti communiste à gauche et les partis de droite, le camp opposé à une interdiction totale des voitures thermiques

Un « oui mais… » plus qu’un refus pour le parti communiste

À gauche, la tête de liste du parti communiste, Léon Deffontainnes craint que l’interdiction de vente des voitures thermiques neuves ne pèse trop dans le budget des classes populaires. De ce fait, il demande une nouvelle analyse de la mesure (clause de revoyure) en 2026, même s’il est conscient que l’ère du pétrole touche à sa fin.

Un refus assumé pour le candidat de droite et les candidats d’extrême-droite

Les partis de droite sont clairement contre l’interdiction de vente des voitures neuves en 2026, pour des raisons souvent proches :

  • François-Xavier Bellamy, la tête de liste des Républicains, craint que l’Europe devienne trop dépendante de la Chine, pour la production des voitures électriques. Il veut laisser le soin aux constructeurs de trouver des alternatives plus écologiques au moteur 100% thermique. Dans le cas contraire, il prédit un avenir à la cubaine, avec des Européens conservant le plus longtemps possible leur voiture essence ou diesel.
  • Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement National (RN) craint, que l’interdiction pèse sur le pouvoir d’achat et se montre favorable au développement des voitures hybrides.
  • Marion Maréchal, tête de liste du Parti Reconquête, craint des pertes d’emploi massives chez les constructeurs automobiles français et une trop grande dépendance vis-à-vis de la Chine. Elle souligne, par ailleurs, le caractère polluant de la production des batteries électriques.

Macronistes, écolos, insoumis et socialistes, le camp favorable à l’interdiction des voitures thermiques

Les macronistes de Renaissance, les écologistes, les insoumis et les socialistes sont d’accord pour interdire les voitures thermiques en Europe avec quelques nuances :

  • La tête de liste du parti Renaissance (parti de la majorité présidentielle), Valérie Hayer, souhaite un accompagnement des ménages les plus modestes, pour leur permettre d’acheter une voiture électrique et estime que l’existence d’un marché d’occasion des voitures essences et diesels va amortir la mesure. De plus, elle estime que l’interdiction du thermique est une nécessité, pour lutter contre le changement climatique, et compte également sur une réindustrialisation de la France pour limiter les importations venant de Chine.
  • Les écologistes (EELV – Europe écologie les verts) avec à leur tête, Marie Toussaint, s’inquiètent de la dépendance de l’Europe vis-à-vis de l’industrie minière. Pour y remédier, elle préconise la sobriété et un verdissement de l’ensemble de l’économie, grâce à la mise en place de normes environnementales.
  • La tête de liste de la France Insoumise, Manon Aubry, souhaite une amélioration des transports en commun et développer les aides à l’achat des véhicules propres, pour les ménages les plus modestes.
  • La tête de liste de Place Publique (parti socialiste), Raphaël Glucksmann, préconise une protection de l’espace européen vis-à-vis de la concurrence étrangère et la mise en place d’un plan d’accompagnement des entreprises.

Questions fréquentes

Cet article a-t'il répondu à vos attentes ?
Laissez un commentaire

Actualités sur le même sujet

Lire plus d'actualités

Dernières actualités

Voir toutes les actualités