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Vous avez pris rendez-vous avec un particulier ou un professionnel, pour acheter une voiture d'occasion. Le véhicule correspond à vos attentes. La carte grise est en règle. Mais qu'en est-il de l'entretien ? Prêtez-y une attention particulière, pour éviter les grosses dépenses de réparation, dans les mois suivants votre achat. Dans certains cas, il en va même de votre sécurité et de celle de vos passagers.
Le carnet d'entretien est obligatoirement remis par le constructeur, lors de la livraison d'une voiture neuve. Ce document comprend des conseils, l'ensemble des révisions préconisées, ainsi que leur périodicité. L'application de la garantie dépend notamment de la bonne réalisation de ces révisions périodiques. De plus, le respect des révisions préconisées est un gage de fiabilité, de bonnes performances et de longévité du véhicule.
Par ailleurs, le carnet d'entretien est rempli par le garagiste, lors de chaque visite de vérification du véhicule. Pourtant, le carnet d'entretien ne fait pas partie des pièces obligatoires à remettre, lors de la vente de la voiture d'occasion. S'il a été perdu, le vendeur peut présenter des factures, pour prouver l'historique de l'entretien de l'automobile. D'ailleurs, la présentation de ces factures vient prouver que le carnet d'entretien n'a pas été falsifié. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à téléphoner au garagiste, pour s'assurer de la bonne foi du vendeur.
A savoir : la fréquence des révisions dépend du modèle et de sa motorisation mais également du nombre de kilomètres parcourus, de l'usage plutôt urbain ou rural. Ainsi, en ville, l'embrayage souffre plus.
Les factures d'entretien de la voiture viennent compléter les informations mentionnées dans le carnet. En effet, elles détaillent les interventions effectuées.
La facture d'entretien d'une automobile va ainsi comporter les éléments suivants :
- La date.
- L'identité et l'adresse du garagiste. Pour continuer à bénéficier de la garantie constructeur, la révision par un professionnel est obligatoire. Mais ce professionnel n'a plus besoin d'être un concessionnaire de la marque, depuis 2002, en application du règlement européen 1400/2002.
- Le numéro d'immatriculation du véhicule. Ce numéro n'est pas forcément le même, pendant toute la durée de vie de la voiture. En effet, une auto immatriculée avant 2009 a une plaque minéralogique se terminant par le numéro de département. En cas de modification de la carte grise (changement de propriétaire ou d'adresse, par exemple), un nouveau numéro national au format lettres-chiffres-lettres est attribuée. Pour s'assurer qu'il s'agit bien de la même voiture, il faut alors se référer au numéro VIN, un numéro unique présent sur les papiers du véhicule et repris à différents endroits, sur la plaque châssis, par exemple.
- Le kilométrage du véhicule. Vérifier que son évolution est cohérente permet de déceler des problèmes de compteurs trafiqués.
- Le décompte détaillé de l'intervention, c’est-à-dire le prix des pièces ou la quantité de produits utilisés.
- La provenance des pièces (pièces neuves ou d'occasion, pièces techniques d'origine ou pièces de marque de distributeur).
- Le prix HT et le prix TTC réglés par le propriétaire.
A noter : une facture est obligatoirement remise, à partir de 25 €.
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Lors de la vente d'une voiture de plus de 4 ans, un contrôle technique doit être remis. Celui-ci doit avoir moins de 6 mois, ou moins de 2 mois s’il nécessite une contre-visite. Les professionnels conseillent de lire attentivement ce contrôle, ainsi que les PV de ceux passés antérieurement. Il ne faut pas seulement s'attarder sur les défauts nécessitant une contre-visite. En effet, à titre d'exemple, les remarques faisant état d’apparition de corrosion, particulièrement sur les longerons, sur la structure, sur les trains roulants sont inquiétantes, car les problèmes de corrosion ne se résolvent jamais complètement et peuvent être la source de divers dysfonctionnements de l'automobile. Ainsi, selon des tests effectués par l'organisme Euro NCAP (programme européen d'évaluation des nouveaux véhicules), la rouille augmenterait de 20 % les risques de décès lors d'un accident.
Le propriétaire a également la possibilité de remettre un historique des contrôles techniques, qu'il a fait passer à sa voiture. Un tel historique s'obtient gratuitement sur le site UTAC-OTC (Organisme Technique Central).
A noter : le contrôle technique et l'éventuelle contre-visite doivent être passés dans un centre agréé. Pour déceler un faux PV de contrôle technique, il suffit de passer un coup de fil à ce centre.
Essayer la voiture d'occasion avant son achat permet de s'assurer que les freins sont en bon état. De plus, en lâchant le volant, l'automobiliste peut vérifier que le véhicule garde bien sa trajectoire. Si ce n'est pas le cas, il peut s'agit d'un problème de pression des pneus, d'usure de pneu, de parallélisme ou encore d'une biellette tordue à la suite d'un choc contre un trottoir.
A l'arrêt, soulever le capot permet notamment d'inspecter les niveaux d’huile et de liquide de refroidissement. S’ils sont bas, il est possible que le propriétaire ait mal entretenu sa voiture. Il en est de même si l'aspect de la voiture est négligé : mousses au niveau des vitres, traces de brûlures de cigarettes sur les sièges etc.
Pour les modèles les plus onéreux, il est intéressant de faire appel à un expert pour vérifier l'historique d'entretien de la berline, du SUV, du 4X4 etc. C'est d'autant plus vrai, en présence d'une voiture importée.
A noter : il faut également s'intéresser à l'usage de la voiture d'occasion. Ainsi, un diesel, même bien entretenu, peut avoir souffert, s'il n'a été utilisé que pour des courts trajets, car la mécanique n'a pas pu atteindre la bonne température de fonctionnement.
Questions fréquentes
Je voudrais savoir comment et où consulter le dernier contrôle technique d'un véhicule acheté aux enchères ?
R : S'il a bien été enregistré, il est noté sur le site : HISTOVEC. Nous vous invitons à commencer votre démarche de changement de propriétaire en suivant ce lien.
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