Depuis le 2 mai 2025, les automobilistes circulant sur le périphérique parisien doivent redoubler de vigilance. En effet, la voie réservée, mise en place dans le cadre du Plan Climat de la Ville de Paris pour favoriser le covoiturage et les transports en commun, fait désormais l'objet de contrôles automatisés. Objectif : fluidifier le trafic, améliorer la qualité de l’air et réduire les émissions de CO2. Décryptage des règles, sanctions et dispositifs en place.
Une voie réservée pour quels usagers ?
La voie de gauche du périphérique parisien, sur une portion de 5 km entre les portes de Vanves et de Sèvres, est représentée sur une carte interactive disponible sur le site de la Ville de Paris, est réservée aux véhicules transportant plusieurs passagers (au moins 2 personnes), aux taxis, aux bus et aux véhicules électriques identifiés par une vignette Crit'Air « verte ». Cette mesure vise à encourager les mobilités durables tout en luttant contre la congestion chronique du périphérique.
Les véhicules ne remplissant pas ces critères sont strictement interdits d'accès à cette voie pendant les heures d'activation. Une signalisation spécifique (panneaux lumineux et marquages au sol) indique les horaires concernés. La carte interactive de la zone concernée est disponible sur le site de la Mairie de Paris, afin d’aider les usagers à mieux anticiper leur itinéraire.
Déploiement des contrôles automatisés et sanctions prévues
Depuis le 2 mai 2025, des caméras intelligentes sont opérationnelles pour vérifier le respect de la voie réservée. Ces dispositifs utilisent l'intelligence artificielle pour détecter le nombre d'occupants dans les véhicules grâce à l’analyse des images via des algorithmes de reconnaissance visuelle. Ils sont également capables de lire les plaques d’immatriculation et d’identifier les vignettes Crit’Air.
Les données sont croisées avec le fichier d'immatriculation afin de verbaliser automatiquement les contrevenants. Les automobilistes en infraction reçoivent l’amende directement à leur domicile.
Les contrevenants s'exposent à une amende forfaitaire de 135 euros. En cas de récidive ou d'infraction aggravée, le montant peut être majoré.
Il est possible de contester l’amende via le site de l’ANTAI (Agence nationale de traitement automatisé des infractions), en fournissant des justificatifs (ex. : présence d’un passager non détecté ou carte grise indiquant une motorisation électrique).